d’Hautel, 1808 : Lâche, mou, paresseux, ouvrier enclin à la dissipation et à la fénéantise.
Rigaud, 1881 : Garçon, de l’allemand Kellner, — dans l’ancien argot.
Rigaud, 1881 : Ouvrier typographe qui attend de la copie, que le manque de copie force à se croiser les bras. Dans les ateliers de composition, ce mot n’a plus le sens, qu’il avait autrefois, de mauvais ouvrier, fainéant et ivrogne.
Boutmy, 1883 : s. m. Ouvrier qui n’a pas de travail. C’est à tort que B. Vinçard, qui s’intitule « typographiste », et avant lui Momoro, « le premier imprimeur de la Liberté », définissent le caleur : celui qui est nonchalant ou ivrogne. En tout cas, le mot n’a plus aujourd’hui cette signification blessante.
Hayard, 1907 : Qui ne travaille pas.
France, 1907 : Ouvrier fainéant.