d’Hautel, 1808 : Qui a le nez court et plat.
Le voilà bien camus. Se dit, par raillerie, d’un homme confus, penaud et tout honteux de n’avoir pas réussi dans une affaire dont il disoit être certain.
Rendre camus. Réprimer la hardiesse, le langage audacieux de quelqu’un.
Delvau, 1866 : adj. Étonné, confus, comme quelqu’un qui viendrait de « se casser le nez », — dans l’argot du peuple.