Caprice

Caprice

d’Hautel, 1808 : Il a autant de caprices qu’un chien a de puces. Locution burlesque, pour exprimer les nombreuses fantaisies qu’ont les enfans mal élevés.

Delvau, 1864 : Amant ou maîtresse.

Mon dernier caprice m’a cassé trois dents.

(Gavarni)

Larchey, 1865 : Objet d’une vive et subite affection.

Tu es mon caprice, et puisqu’il faut sauter le pas, que du moins j’y trouve du plaisir.

(Rétif, 1776)

Delvau, 1866 : s. m. Amant de cœur, — dans l’argot de Breda-Street, où l’on a l’imagination très capricante. Caprice sérieux. Entreteneur.

Caprice (avoir un)

France, 1907 : Ressentir une affection vive et passagère qui est le feu de paille de l’amour. Faire des caprices, séduire au premier abord le cœur des femmes sensibles.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique