Caquet

Caquet

d’Hautel, 1808 : Il mêle tout le monde dans ses caquets. Pour il médit sur Pierre et Paul, il n’épargne personne dans ses propos.

d’Hautel, 1808 : Rabattre le caquet à quelqu’un. Le faire taire, soit par des menaces, des rebuffades ou des mortifications.

Caquet bon bec

d’Hautel, 1808 : Sobriquet que l’on donne à une babillarde, à une commère.

Caquet de l’accouchée

France, 1907 : Bavardage, niaiserie, entretien de médisances et de bagatelles, suivant la coutume des femmes réunies, comme il s’en rencontre au lit d’une accouchée.

Caquet-bon-bec

France, 1907 : Harpie, bavarde et médisante.

Caquetage

d’Hautel, 1808 : Causerie, commérage, bavardage, propos nuisibles et indiscrets. Se prend toujours en mauvaise part.

Caqueter

d’Hautel, 1808 : Bavarder, babiller ; dire des choses frivoles et inutiles ; montrer de l’indiscrétion dans ses discours.

Caqueterie

d’Hautel, 1808 : Paroles superflues.

Caqueteur, caqueteuse

d’Hautel, 1808 : Qui babille qui bavarde beaucoup ; diseur de rien ; commère.

Caquetoire

France, 1907 : Siège où les femmes caquettent à leur aise. Vieux mot.

Je fais souliers de toute formes,
Arpenter bois et planter bornes,
Et si fay rubans et lassets ;
Je fay caquetoires, placets.

(Anciennes poésies françaises)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique