Vidocq, 1837 : v. a. — Faire tapage pour s’amuser.
Larchey, 1865 : Faire tapage, danser le chahut.
Ce verbe, qui, à proprement parler, signifie crier comme un chat-huant, vient du nom de cet oiseau autrefois appelé chahu ou cahu…
(Fr. Michel)
Ça mettra le vieux Charlot en gaîté… il chahutera sur sa boutique.
(E. Sue)
Larchey, 1865 : Renverser, culbuter.
Sur les bords du noir Cocyte, Chahutant le vieux Caron, Nous l’fich’rons dans sa marmite, etc.
(Chanson de canotiers)
Delvau, 1866 : v. a. Secouer avec violence ; renverser ; se disputer.
Delvau, 1866 : v. n. Danser indécemment.
Rigaud, 1881 : Bousculer, faire du vacarme. — Chahuteur, chahuteuse, danseur, danseuse de chahut, tapageur, tapageuse.
Rigaud, 1881 : Danser la chahut.
Chahuter, pincer le cancan,
Sur l’abdomen coller sa dame ;
Voilà le danseur à présent,
(P. J. Charrin, Les Actualités)
Rossignol, 1901 : Jouer, s’amuser, danser.
Finis de chahuter, je ne veux pas rire.
Au bal celui qui se démène en dansant le quadrille chahute.
France, 1907 : Danser le chahuts ; faire du tapage ou être secoué.
Et cette fille destinée à chahuter de lit en lit.
(L.-V. Meunier, Chair à plaisir)
