d’Hautel, 1808 : Il se porte comme un charme. Pour il est frais et vermeil ; il se porte parfaitement bien.
Charme
Charme
Charmer
d’Hautel, 1808 : Charmer les puces. Manière de parler burlesque et bachique, qui signifie chasser l’ennui, la mélancolie en s’enivrant du doux jus de la treille.
Charmer la volaille
France, 1907 : Empêcher, par un moyen quelconque, les poules de crier quand on les vole.
Charmer le cabot
France, 1907 : Fermer la gueule à un chien en lui jetant une boulette empoisonnée ou quelque morceau de viande.
Charmer les puces
Delvau, 1866 : v. a. Se mettre en état d’ivresse, — dans l’argot du peuple.
France, 1907 : S’enivrer. L’ivrogne, ne sentant plus la piqure des puces, ou n’ayant pas la force de se gratter, les laisse s’ébattre à leur aise.
Charmes
Delvau, 1864 : Les tétons, les fesses etc…de la femme, qui charment en effet nos yeux et notre imagination.
Avec beaucoup de charmes, c’est-à-dire de beauté, on peut manquer de charme : on peut de même avoir beaucoup de charme avec très peu de beauté. Réunir le et les, c’est la perfection à son comble.
(A. de Nerciat)
Et laisse voir ses charmes, dont la vue
Est pour l’amant la dernière faveur.
(Parny)
… Y vendre au poids de l’or toutes les voluptés,
Et des charnues, souvent, qu’on n’a pas achetés.
(Louis Protat)
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