Chiée

Chiée

France, 1907 : Abondance, foule, dans le sens injurieux. Une chiée de tripoteurs ; une chiée de dévots sortait de l’église.

C’est en nivôse que les crétins et les jean-foutres de la gouvernance font commencer leur année. Turellement, elle débute par une chiée d’hypocrisies et de menteries. Des birbes de tout calibre s’enfarineront la gueule, pour faire des mamours à des types qu’ils ne peuvent voir en peinture.

(Almanach du Père Peinard, 1894)

Chiée (en avoir une)

Virmaître, 1894 : Avoir une chiée d’enfants. Avoir une chiée d’ennuis à ne savoir où donner de la tête (Argot du peuple). N.

Chiée (une)

Rossignol, 1901 : Beaucoup.

Garçon, j’ai faim, donnez-moi un bifteck large comme mes fesses, avec une chiée de haricots autour.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique