un détenu, 1846 : Cou.
Cola
Cola
Colabre
France, 1907 : Cou ; argot des voleurs, qui disent aussi colas et colin.
Colabre, colas
Rigaud, 1881 : Cou. Rafraîchir colas, guillotiner. — Aller faire rafraîchir colas, sortir de prison pour monter sur l’échafaud.
La Rue, 1894 : Cou. Faire bailler le colas, couper le cou.
Colantes
Ansiaume, 1821 : Bottes.
J’ai le dessein de grinchir les coulantes du cardeuil pour m’exbalancer du pré.
Colas
d’Hautel, 1808 : Un grand Colas. Terme de raillerie qui a la même signification que grand dadais, nigaud, badaud, homme d’une extrême simplicité d’esprit.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Le cou. Faire suer le colas, égorger, couper le cou.
Halbert, 1849 : Le cou.
Delvau, 1866 : s. m. Cou, — dans le même argot [des voleurs]. Faucher le colas. Couper le cou. On dit aussi le colin.
Delvau, 1866 : s. m. Imbécile, ou seulement homme timide, — dans l’argot du peuple, qui aime les gens dégourdis. Grand Colas. Nigaud, qui a laissé échapper une bonne fortune.
France, 1907 : Niais, benêt de village. Faire bailler le colas, couper la gorge. Allusion soit au cou, soit au mot Colas, la victime étant, aux yeux de l’assassin, toujours un niais, c’est-à-dire un pante.
Colas, colin
Larchey, 1865 : (Vidocq) — diminutif de col. — faucher le colas, couper le cou.
Colasse (le)
M.D., 1844 : Le cou.
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