Compliment

Compliment

d’Hautel, 1808 : Rengaîner son compliment. Pour s’abstenir de le faire ; se retirer sans avoir exécuté ce que l’on avoit prémédité.
Un compliment bien troussé. Pour dire bien tourné, fait gracieusement et avec esprit.

Delvau, 1864 : L’acte copulatif.

Nous avons un grand homme,
Arrivé depuis peu
Dans ce lieu,
Qui fait, quand on l’en somme,
Six compliments par jour
À l’amour.

(Collé)

En amour, dans ma jeunesse,
J’eus des succès étonnants ;
Je fis à mainte Lucrèce
D’innombrables compliments.

(Émile Debraux)

Complimenteur

d’Hautel, 1808 : On fait un calembourg de ce mot, en mettant une réticence après les deux premières syllabes, et l’on dit à un homme qui s’épuise en longs complimens, en louanges excessives, que c’est un compli-menteur.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique