Couillé

Couillé

Larchey, 1865 : Niais. — Forme de couyon.

Un couillé, j’ai remouché.

(Vidocq)

France, 1907 : Nigaud.

— Tu n’y es pas, couillé ! Ce Vidocq est un grinche, qui était pire qu’à vioque (à vie), à cause de ses évasions.

(Marc Mario et Louis Launay)

Couille en bâton

France, 1907 : Bêtise, chose sans valeur.

Un tas de bougres… nous serineront que la conquête des municipalités est un truc galbeux. À cela, les paysans pourront répondre que c’est de la couille en bâton : pour ce qui les regarde, y a une quinzaine d’années qu’ils ont fait cette garce de conquête et ils n’en sont pas plus bidards pour ça.

(Almanach du Père Peinard, 1894)

Couille en bâton (de la)

Virmaître, 1894 : C’est une bêtise. Mot à mot : ce n’est rien (Argot du peuple).

Couillé, -ère

Vidocq, 1837 : s. — Homme simple, femme simple.

Couilles

Delvau, 1864 : Testicules de l’homme.

De la pointe du vit le poinct,
Et vit li met jusqu’à la couille.

(Anciens Fabliaux)

Mais si ma couille pissait telle urine, la voudriez-vous vous sucer ?

(Rabelais)

On ne fait non plus cas des pauvres que de couilles ; on les laisse à la porte, jamais n’entrant.

(Moyen de parvenir)

France, 1907 : Testicules ; du latin coglioni. Avoir des couilles au cul, être brave, énergique.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique