Coupe-chou

Coupe-chou

Larchey, 1865 : Sabre d’infanterie. — L’emploi de cette arme est en campagne des plus pacifiques.

Mon coupe-choux au côté.

(Lacassagne)

France, 1907 : Sabre-poignard de l’infanterie, appelé ainsi par dérision par les soldats eux-mêmes à cause de ses petites dimensions comparées à celles du sabre de cavalerie. Ils le prétendaient seulement bon à couper les choux, ignorant que les légions romaines firent avec cette arme la conquête du monde.

Le coupe-chou tu tireras,
Le revolver également ;
L’étudiant n’épargneras,
Le journaliste mêmement.
Sur le bourgeois tu cogneras
Et sur l’ouvrier bougrement.

(É. Blédort, Conseils aux agents)

Coupe-choux

Delvau, 1866 : s. m. Sabre de garde national, — dans l’argot du peuple, qui suppose cette arme inoffensive et tout au plus bonne à servir de sécateur.

Merlin, 1888 : Le sabre-baïonnette, qui, en campagne, sert à bien des usages.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique