Courte

Courte

Vidocq, 1837 : s. m. — Membre viril.

Delvau, 1864 : Le membre viril — qui s’allonge si volontiers sous la douce pression d’une bouche ou d’une main de femme. — On emploie ordinairement ce mot en mauvaise part, pour désigner une pine d’une longueur médiocre et qu’on ne suppose pas, sur ses apparences, propre et faire jouir les femmes. Qu’importe qu’elle soit courte — pourvu qu’elle soit bonne !

Le jeune homme puceau l’appelle son affaire,
L’ouvrier son outil, la grosse cuisinière
Une courte…

(Louis Protat)

En avant ! courtons,
Enfonçons les cons ;
À grands coups de cul, de pine et de roustons,
Faisons cramper les garces.

(Parodie de la Parisienne.)

Rigaud, 1881 : Alias cauda ; et sæpe dicitur in caudâ venenum.

Courte et bonne

Rigaud, 1881 : Devise des Épicuriens modernes qui prétendent dire par là que la vie doit être courte et semée de plaisirs.

Courte-botte

d’Hautel, 1808 : Terme de mépris dont on se sert pour désigner un bambin, un petit homme ridicule et de mauvaise tournure.

Courte-pointe

d’Hautel, 1808 : Il est piqué comme une courte-pointe. Se dit par raillerie d’un homme précieux et susceptible qui a pris de l’humeur ; qui s’est choqué d’une plaisanterie ou d’une bagatelle, et qui manifeste son mécontentement par un air froid et maussade.

Courteaux de boucard

Bras-de-Fer, 1829 : Voleurs d’outils chez leurs maîtres.

Courteaux de boutanche

anon., 1827 : Ceux qui volent des outils chez leurs maîtres.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique