Croûton

Croûton

d’Hautel, 1808 : Sobriquet injurieux que l’on donne à un mauvais peintre ; à un franc barbouilleur.

Delvau, 1866 : s. m. Peintre médiocre, qui arrivera peut-être à l’Institut, mais jamais à la célébrité.

Virmaître, 1894 : Vieillard bon à rien (Argot du peuple). V. Birbe.

France, 1907 : Artiste sans talent.

Il faut entendre certains comédiens (tristes victimes de l’injustice du public) déblatérer sur le compte de ce pauvre correspondant ! Comme ils l’habillent, grand Dieu ! À les en croire, il n’est pas de juif, d’usurier plus rapace que lui. La chute d’un homme de talent, le succès d’un croûton, ils lui mettent tout sur le dos.

(Charles Friès, Le Correspondant dramatique)

France, 1907 : Vieil imbécile, rond de cuir, homme obstiné et têtu encroûté dans de vieilles idées.

Croûton de pain derrière une malle (s’ennuyer comme un)

Rigaud, 1881 : S’ennuyer énormément. Les adages français (XVIe siècle) donnent dans le même sens : S’ennuyer comme un brochet dans le tiroir d’une commode.

Croutonner

Larchey, 1865 : Mal peindre, peindre des croûtes. — Bertall.

Croûtonner

Delvau, 1866 : v. n. Peindre détestablement.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique