Delvau, 1864 : Paysanne, qui ignore l’usage de la cuvette, et qui a autant de crasse au vagin qu’aux mains.
Delvau, 1866 : s. m. Paysan, — dans l’argot des faubouriens ; jardinier de cimetière, — dans l’argot des marbriers.
Virmaître, 1894 : Paysan. L’allusion est transparente (Argot du peuple). V. Pétrousquin.
Hayard, 1907 : Cultivateur ; paysan.
France, 1907 : Paysan, jardinier. Le mot s’applique, en général, à tous ceux qui travaillent la terre.
Son aïeul a fondé la fortune de la famille en achetant des biens d’émigrés, et son père l’a considérablement arrondie en épousant la fille d’un riche fermier, un cul-terreux…
(François Coppée)
En fait de fumier, que je leur dis : y a rien d’aussi bon que les carcasses de richards et de ratichons, mises à cuire six mois dans le trou à purin. Ça dégotte tous les engrais chimiques du monde. En effet, le jour où les culs-terreux utiliseront ces charognes, ils n’auront plus ni impôts, ni dîmes, ni rentes, ni hypothèques, ni f…, ni m… à payer, — conséquemment, aussi maigre que soit la récolte, elle sera toujours assez grasse pour eux.
(Almanach du Père Peinard, 1894)