Vidocq, 1837 : s. f. — Médisance, calomnie.
Larchey, 1865 : Médisance.
Compliments désagréables, indiscrétions et débinages.
(Commerson)
Delvau, 1866 : s. m. Médisance, et même calomnie, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Propos malveillant. — Fuite.
La Rue, 1894 : Médisance. Débiner, médire, nuire à quelqu’un en parlant mal sur son compte.
France, 1907 : Médisance. Occupation à laquelle se livrent généralement les « bons petits camarades » de lettres, lorsque l’un des leurs vient de les quitter.
Le Journal des Goncourt est une des lectures des plus passionnantes de ce temps. Il m’a tour à tour charmé et énervé, séduit et irrité ; il a l’attrait d’un écrit satirique contre les meilleurs de nos contemporains, ce qui flatte la méchanceté endormie en nous ; bourré d’anecdotes, de bruits, de conversations, il manque de valeur documentaire, parce que leur vision est étroite, petite, menue, morcelée, troublée. un fond de malveillance et de débinage.
(Henry Bauër, La Ville et le Théâtre)