Décarre

Décarre

Rigaud, 1881 : Acquittement.

France, 1907 : Même sens que ci-dessus. [Acquittement, fuite]

Décarre, décarrade

La Rue, 1894 : Acquittement. Fuite. Liberté.

Décarrement

Fustier, 1889 : Évasion. (V. Delvau : Décarrade.)

Décarrer

Ansiaume, 1821 : Sortir.

La messière a jarvillé, il a fallu décarrer.

Vidocq, 1837 : v. a. — Partir, quitter les lieux où l’on se trouve.

Clémens, 1840 : Se sauver.

un détenu, 1846 : Prendre la fuite.

Delvau, 1866 : v. n. S’en aller de Quelque part, s’enfuir. — dans l’argot des voleurs et du peuple.

Rigaud, 1881 : Acquitter en justice. — Se sauver. — Décarrer à la bate, s’évader. — Décarrer cher, avoir fait son temps de prison.

Rossignol, 1901 : Sortir. Celui qui sort de prison décarre. Lorsque les ouvriers sortent de l’usine, c’est la décarrade.

Hayard, 1907 : Être libéré, sortir.

Décarrer de belle

Vidocq, 1837 : v. a. — Sortir de prison sans avoir passé en jugement.

Delvau, 1866 : Sortir de prison sans avoir passé en jugement. Argot des voleurs.

Virmaître, 1894 : Sortir de prison à la suite d’une ordonnance de non-lieu. Mot à mot : Je l’échappe belle (Argot des voleurs).

Décarrer de l’avant

Clémens, 1840 : Se presser de courir.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique