d’Hautel, 1808 : Il n’en a pas pour un déjeûner. Métaphore qui se prend en bonne part, en parlant d’un ouvrier fort habile à l’ouvrage ; et en mauvaise part en parlant d’un dissipateur.
Déjeûner de clerc. Déjeûner sec et de courte durée.
Déjeûner
Déjeûner
Déjeuner à la fourchette
Merlin, 1888 : Se battre en duel. C’est le matin qu’on se rend, en effet, généralement sur le terrain ; mais comme dans le métier militaire on se bat parfois pour des motifs futiles et qu’avec les précautions prises, le duel n’a, la plupart du temps, aucun résultat fâcheux, il n’est pas rare que l’incident soit suivi d’un véritable déjeuner à la fourchette.
France, 1907 : Duel au sabre ou au fleuret ; argot militaire.
Déjeuner de perroquet
Delvau, 1866 : s. m. Biscuit trempé dans du vin, qui permet d’attendre un repas plus substantiel. Argot des bourgeois.
France, 1907 : Pain où biscuit trempé dans du vin.
Déjeuner de soleil
Rigaud, 1881 : Objet de peu de durée : s’emploie surtout en parlant d’une étoffe mauvais teint.
C’est un déjeuner de soleil.
Argot classique, le livre • Telegram