Dal

Dal

Hayard, 1907 : Rien.

Dal (que)

anon., 1907 : Rien.

Dale

Larchey, 1865 : Argent. — Abrév. de rixdale, ancienne monnaie allemande.

Faut pas aller chez Paul Niquet, Ça vous consume tout vot’ pauv’dale.

(P. Durand, vaudeville, 1836)

France, 1907 : Argent. Pièce de cinq francs ; aphérèse de rixdale, ancienne monnaie allemande.

Dalège

Hayard, 1907 : Omnibus.

Dalle

Vidocq, 1837 : s. m. — Écu de six francs.

Larchey, 1865 : Bouche. — Comparaison de la bouche à la pierre d’évier (appelée dalle en beaucoup de cuisines). Cette pierre est percée d’un trou qui sert comme le gosier à l’écoulement des liquides. V. Rincer.

Delvau, 1866 : s. f. Gosier, gorge, — dans l’argot des faubouriens. S’arroser ou Se rincer la dalle. Boire. On dit aussi la Dalle du cou.

Delvau, 1866 : s. f. Pièce de six francs, — dans l’argot des voleurs, dont l’existence est pavée de ces écus-là.

Rigaud, 1881 : Gosier, bouche. — Se rincer la dalle, boire.

Rossignol, 1901 : La bouche.

Tu as soif, viens que je te rince la dalle.

Hayard, 1907 : La gorge ; (se rincer la) boire.

France, 1907 : Gosier. Se rincer ou s’arroser la dalle, boire.

Il se versa une rasade et but.
Après avoir fait claquer sa langue, il s’écria :
— Elle est exquise… Ça fait du bien par où ça passe. À ton tour, Pierre, rince-toi la dalle.

(Marc Mario et Louis Launay)

J’ai du sable à l’amygdale,
Ohé ! ho ! buvons un coup,
Une, deux, trois, longtemps, beaucoup !
Il faut s’arroser la dalle
Du coup !

(Jean Richepin, Les Gueux de Paris)

Dalle en pente

Rigaud, 1881 : Solide appétit. Mot à mot : gosier en pente.

Que ceux qui ont un vaste estomac, de gros boyaux, la dalle en pente, engloutissent des platées énormes et vident des brocs, rien de plus juste.

(La Petite Lune, janvier 1879)

La variante est : Gargouenne en vente.

Dalzar

Rigaud, 1881 : Pantalon, — dans le jargon des ouvriers ; par abréviation de pantalzar.

France, 1907 : Pantalon ; abréviation de panthalzar.

J’ai bâti des maisons étage par étage ;
J’ai vieilli, j’ai souffert de la faim et du froid,
De mendier mon pain n’ayant pas le courage,
Avec mon chat, je crève en un grenier étroit.
Je lègue ma charogne aux gens de la clinique,
À mon portier ma pipe et mon vieux dalzar bleu ;
Et je dis à Paris : Cambronne pour ta clique !

(Barrillot, La Mascarade humaine)

Dalzar, falzar

La Rue, 1894 : Pantalon.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique