d’Hautel, 1808 : En douceur. Avec mesure, circonspection, tout doucement.
La douceur. Sobriquet que l’on donne à un homme fort doux. Les soldats ont coutume de se donner entr’eux des sobriquets qui caractérisent leurs manières d’être. On appelle La douceur un soldat doux et complaisant ; Sans-Chagrin, un soldat d’une humeur facile et enjouée ; Va de bon cœur, un soldat ferme et courageux ; Bras de fer, celui qui a le poignet vigoureux, qui tire bien des armes, etc., etc.
La Rue, 1894 : Mettre quelqu’un en douceur, c’est le tromper ou le voler en le flattant.
France, 1907 : Tout ce qu’on mange avec son pain, dans l’argot des pauvres diables qui n’ont pas souvent quelque chose à étendre sur le leur.
