d’Hautel, 1808 : Ce verbe construit avec faire, signifie être retenu malgré soi dans un lieu où l’on n’est pas à son aise ; y attendre quelqu’un ; planter le piquet.
Il m’a fait droguer plus d’une heure dans la rue. Pour, il m’a fait attendre pendant long-temps ; il m’a fait niaiser ; lambiner ; bayer aux mouches.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Mendier.
Halbert, 1849 : Demander.
Larchey, 1865 : Attendre infructueusement : — Métaphore empruntée au jeu de la drogue.
Vous droguez nuit et jour autour de sa maison.
(G. Sand)
Il m’a fait droguer plus d’une heure dans la rue.
(d’Hautel, 1808)
Larchey, 1865 : Dire. V. Girofle.
Delvau, 1866 : v. n. Attendre, faire le pied de grue, — dans l’argot du peuple.
Delvau, 1866 : v. n. Demander, — dans l’argot des voleurs, qui savent qu’on attend toujours, et quelquefois longtemps, une réponse.
Rigaud, 1881 : Attendre depuis longtemps, faire le pied de grue. — Faire droguer, faire attendre.
Rigaud, 1881 : Mendier. (1829.)
La Rue, 1894 : Dire. Demander. Attendre.
Virmaître, 1894 : Demander. Allusion à droguer, attendre.
— Voilà deux heures que ce pierrot-là me fait droguer pour la peau (Argot du peuple et des voleurs).
Hayard, 1907 : Attendre.
France, 1907 : Attendre en faisant les cent pas.
France, 1907 : Demander ; argot des voleurs.
