Embaumé

Embaumé

Fustier, 1889 : Jeune homme élégant dans le jargon parisien. L’embaumé est le descendant direct du faucheur qui, lui-même, succédait au bécarre qui descendait des boudinés, grelotteux et autres pschutteux. Embaumé qui donnait assez bien l’idée du jeune élégant pommadé, mais exsangue, fit fureur pendant la saison d’été 1885-1886 et a été détrôné à son tour par de nouveaux vocables.

De la Bastille à la Madeleine, l’embaumé règne en maître absolu.

(Voltaire, décembre 1885.)

Embaumé (vieil)

France, 1907 : Vieux fou.

Embaumer

d’Hautel, 1808 : Embaumer quelqu’un. Pour dire le tromper ; l’entraîner par des paroles artificieuses ; lui excroquer son argent.

Embaumeur

d’Hautel, 1808 : Charlatan, séducteur, trompeur ; homme qui, comme on dit, a la langue dorée.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique