Empaffe
Empaffe
Larchey, 1865 : Drap de lit (Vidocq). — Il est à remarquer que paffe veut dire aussi soulier. Appliqué à des objets différents, ce même mot semble être un essai d’harmonie imitative. On a voulu indiquer l’action de se jeter sur le lit ou d’entrer son pied d’un seul coup dans de gros souliers.
Rigaud, 1881 : Drap de lit, — dans l’ancien argot.
Empaffe, empave
La Rue, 1894 : Drap de lit.
Empaffer
Larchey, 1865 : Enivrer. V. Paf.
Rigaud, 1881 : Griser ; c’est un dérivé de paf.
France, 1907 : Enivrer.
Empaffer (s’)
d’Hautel, 1808 : Se gorger de viandes ; se soûler, faire débauche de vin.
Il est joliment empaffé. Pour, il est complètement ivre.
Empaffes
Ansiaume, 1821 : Draps de lit.
Il l’a abatu et laissé dans ses empaffes, grinchi la malouse et rebridé la lourde.
Vidocq, 1837 : s. m. — Draps de lit.
Delvau, 1866 : s. m. pl. Draps de lit, — dans l’argot des voleurs. V. Empave. Ils disent aussi Embarras, — parce qu’en effet il leur est assez difficile de les emporter.
France, 1907 : Draps de lit ; argot des voleurs.
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