Five o’clock

Five o’clock

France, 1907 : Thé de cinq heures, littéralement cinq heures ; anglicisme.

La femme change de milieu, elle ne change pas de nature. S’il est établi qu’elle a traversé sans défaillance, plus sûre encore de sa vertu que de sa beauté, les five o’clock, les ventes de charité, les valses et les cotillons, dans la promiscuité des adorateurs, quel soupçon de la croire accessible aux œillades lointaines des avant-scènes et de l’orchestre ?

(Montjoyeux, Gil Blas)

Et toi, petite actrice, que j’ai vue chuchoter derrière l’éventail contre ces licences, connais-tu le five o’clock des procureuses et ne vas-tu point parfois quérir aux petites maisons de la Leprince la monnaie du couturier, du tapissier, cette monnaie que ne frappe point l’amour d’un cabotin, d’un guerluchon ou d’un ruffian ?

(Henry Bauër, Les Grands Guignols)

Ell’s organis’nt des absinth’s five o’clockques,
Ou, sans arrêt, les langues vont leur train,
Tout l’monde y passe ; ell’s cri’nt contre Forain
Qui des dessin’ dans l’Courrier de Jul’s Roques,
Les Probloques, les Probloques.

(Heros-Cellarius)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique