Fleurette

Fleurette

France, 1907 : Doux propos avec lesquels on enjôle les filles naïves qui aspirent au déniaisement. Voir conter fleurette.

Ce n’est pas d’une coquette
À qui l’on conte fleurette,
D’une dame de Paris
Que mon cœur se sent épris,
Quand tu connaîtras Colette,
Ami, tu m’auras compris.

(Albert Carré)

Fleurettes

Delvau, 1864 : Petites fleurs du langage amoureux, douceurs que les galants débitent aux jeunes personnes qui y prêtent volontiers l’oreille, — faute de prêter autre chose à quelque chose de mieux. On dit aussi : Conter fleurettes, pour : parler d’amour.

Je ne cessais de me retracer mon gentil Belval, allant au fait, et commençant par où les autres me semblaient ne devoir finir d’un siècle. Aussi, leurs fleurettes n’étaient-elles honorées d’aucune attention.

(Félicia)

Des abbés coquets sont venus ;
Ils m’offraient pour me plaire
Des fleurettes au lieu d’écus,
Je les envoyai faire… vois-tu…

(Gallet)

Delvau, 1866 : s. m. pl. Galanteries, — dans l’argot des bourgeois. Conter fleurettes. Faire la cour à une femme. Conteur de fleurettes. Libertin.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique