Forte téte

Forte téte

France, 1907 : Raisonneur, indiscipliné gouailleur. Dans les régiments, les ouvriers parisiens passent généralement pour de fortes têtes et sont traités comme tels. On les envoie à Biribi.

Il est incorporé aux compagnies de discipline comme forte tête, indiscipliné, brebis galeuse, individu intraitable, donnant le mauvais exemple. Aucun tribunal civil ou militaire ne l’a flétri, les folios de punitions de son livret matricule sont noirs, mais son casier judiciaire est blanc. Pas un malfaiteur, un irrégulier.

(Georges Darien, Biribi)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique