Fouetter

Fouetter

d’Hautel, 1808 : Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Pour dire qu’une faute est légère, qu’un mal est peu considérable, et qu’il ne mérite pas la punition qu’on y a infligée.
Donner des verges pour se fouetter. Signifie donner des armes contre soi ; donner les moyens de nuire à ses propres intérêts.
J’ai bien d’autres chats à fouetter. Pour, bien d’autres affaires qui m’occupent, pour m’inquiéter de cela.
Il fait cela comme les chiens qu’on fouette. C’est-à-dire à contre cœur ; de mauvaise grace ; en rechignant.

La Rue, 1894 / Rossignol, 1901 / France, 1907 : Puer.

Fouetter du bec

Virmaître, 1894 : Avoir une haleine fétide qui exhale une odeur d’égout (Argot du peuple).

Fouetter un homme

Delvau, 1864 : afin d’amener l’érection de son membre.

Si son vit impuissant n’a pas encor bandé…
On saisit le bouquet de verges à deux mains.
On fustige le vieux sur la chute des reins :
La douleur qu’il éprouve est quelquefois bien grande,
Mais il ne se plaint pas, il est heureux… il bande !

(Louis Protat)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique