Fourgue

Fourgue

Clémens, 1840 / M.D., 1844 : Receleur.

un détenu, 1846 : Receleur d’objets volés.

Rossignol, 1901 / France, 1907 : Recéleur.

Fourgue, fourgat

Hayard, 1907 : Recéleur.

Fourguer

Ansiaume, 1821 : Acheter ces effets [volés].

Il a fait sa taupe à fourguer avec les pègres.

Vidocq, 1837 : v. a. — Vendre à un Fourgat des objets volés.

M.D., 1844 : Vendre des obj. vol.

un détenu, 1846 : Receler.

Delvau, 1866 : v. a. Vendre à un receleur des objets volés.

Rigaud, 1881 : Vendre à un recéleur.

Virmaître, 1894 : Vendre des objets volés (Argot des voleurs).

Hayard, 1907 : Vendre.

France, 1907 : Vendre à un recéleur ; du vieux mot fourgager, vendre à perte.

Elle ne fourgue que de la blanquette, des bogues et des broquilles.

(Mémoires de Vidocq)

Fourgueroles

France, 1907 : Objets ou marchandises volés.

— Contrebande ? Recel ? Où ça ? Dans mes marines ? J’octroie la permission de farfouiller la cambuse. Il y a belle lurette que la camelote est lavée. Celui qui trouvera des fourgueroles chez Tom Dick, je l’appellerai monsieur le malin.

(Hector France, La Taverne de l’Éventreur)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique