Frégate

Frégate

Ansiaume, 1821 : Succube (jeune homme sodomiste ou putain de galère).

Il donne à sa frégate ses nourritures et 6 balles par mois.

Vidocq, 1837 : s. m. — Jeune pédéraste. Terme des bagnes.

Clémens, 1840 : Jeune forçat.

Rigaud, 1881 : Émigré de Gomorrhe, — dans le jargon des voleurs.

France, 1907 : Chapeau bicorne, claque, à cause de sa forme assez semblable à celle d’un navire à voiles, porté par l’état-major et les élèves de l’École polytechnique. « La courbe gracieuse de la frégate n’est pas due au caprice d’un artiste habile ; c’est une courbe géométrique transcendantale qu’on peut construire par points et dont on peut déterminer les tangentes et les points d’inflexion… La manière de porter la frégate a été pour la première fois enseignée en 1824 par Baupré, ancien danseur de l’Opéra, qui donnait à l’École des leçons de danse et de maintient. »

(Albert Lévy et G. Pinet)

France, 1907 : Sodomite.

Frégate (une)

Merlin, 1888 : Chapeau à deux cornes.

Frégate, corvette

Larchey, 1865 : C’est le jésus de la marine (Vidocq). — Allusion au genre féminin de ces deux substantifs. Le masculin est représenté par un brick, par le vaisseau et par l’aviso.

La Rue, 1894 : Éphestion de trottoir.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique