Frusquin

Frusquin

d’Hautel, 1808 : Patrimoine, bagage, trousseau ; tout ce que l’on a de vaillant.
Il a emporté tout son saint frusquin. Pour dire tout ce qu’il possédoit, tout son petit bagage.

anon., 1827 / Raban et Saint-Hilaire, 1829 / Bras-de-Fer, 1829 : Habit.

Vidocq, 1837 : s. m. — Habillement commun.

Halbert, 1849 : Coquetterie.

Frusquin (Saint-)

France, 1907 : Économies, tout ce que l’on possède.

J’étais parfois trop bête
D’aimer ce libertin
Qui venait tête-à-tête
Manger son saint-frusquin.

(Vadé)

Frusquin (Saint)

Delvau, 1866 : s. m. Vêtements ; économies serrées dans une armoire, a même le linge et les habits. L’expression n’est pas d’hier :

J’étois parfois trop bête
D’aimer ce libertin,
Qui venait tête-à-tête
Manger mon saint frusquin,

dit Vadé.

Frusquiner

Ansiaume, 1821 : Habiller.

Nous étions frusquinés en griviers pour suivre le trimard,

anon., 1827 / Raban et Saint-Hilaire, 1829 / Bras-de-Fer, 1829 / Halbert, 1849 / France, 1907 : Habiller.

Frusquiner (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. S’habiller.

Rigaud, 1881 : S’habiller. — Frusquineur, tailleur.

Frusquineur

Vidocq, 1837 : s. m. — Tailleur.

Delvau, 1866 : s. m. Tailleur.

France, 1907 : Tailleur.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique