Gafe

Gafe

Larchey, 1865 : Soldat de service. — Gafe de sorgue : Patrouille. — Gafer : Guetter. — Gafeur : Sentinelle (Vidocq). — Est-ce une acception figurée du vieux mot gafe : crochet ? — Gafer serait mot à mot accrocher (V. ce mot) les malfaiteurs. C’est une image analogue à celle que présente la raclette. V. ce mot.

Gâfe

Hayard, 1907 : Geôlier, gardien de prison, chiourme.

Gâfe (faire le)

Hayard, 1907 : Faire le guet.

Gâfe à gail

Hayard, 1907 : Garde à cheval.

Gafe à gayé

Vidocq, 1837 : s. f. — Gendarmerie ou garde municipale à cheval.

Gafe de sorgue

Vidocq, 1837 : s. m. — Gardien de marché, patrouille grise.

Gâfe de sorgue

Hayard, 1907 : Garde de nuit.

Gafe, gaffe

France, 1907 : Factionnaire, surveillant de prison, gardien, agent de police.

Les gaffes ont la vie dure. Ils tombent sur leurs pattes comme des chats.

(Mémoires de M. Claude)

Ce mot vient du bâton à crochet qui sert à happer ou harponner.
Être en gaffe, rester en gaffe, faire le guet.

Nous étions restés en gaffe afin de donner l’éveil en cas d’alerte.

(Vidocq)

Grivier de gaffe, soldat de garde.
Voir la terre au bout d’une gaffe, rester à bord. Monter une gaffe, tromper.

Gafer

Vidocq, 1837 : v. a. — Guetter, être en faction.

Gafer, gaffer

France, 1907 : Guetter, surveiller, ou simplement voir. Gaffer la mirette, ouvrir l’œil ; gaffer du riff, surveiller avec attention.

Gâferie

Hayard, 1907 : Les gardes-chiourmes.

Gafeur

Vidocq, 1837 : s. f. — Sentinelle, guetteur.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique