Delvau, 1866 : v. n. Plaire, faire plaisir.
Goûter
Goûter
Goûter la bride
France, 1907 : Se dit d’un cheval qui commence à obéir au mors.
Gouter les plaisirs, les ébats, les joies, etc.
Delvau, 1864 : Baiser, ce qui est la félicité suprême.
Mais qu’importe, si l’on goûte
Le doux plaisir de la chair ?
Qu’importe, pourvu qu’on foute ?
Cela vous paraît-il clair ?
(Collé)
Eh bien ! mon petit cœur, eh bien ! ma mignonnette,
Ne voulez-vous pas bien vous marier un jour
Pour goûter les ébats du petit dieu d’amour.
(Trotterel)
Quand elle eut commencé à goûter un peu les joies de ce monde, elle sentit que son mari ne la faisait que mettre en appétit.
(Bonaventure Desperriers)
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