Vidocq, 1837 : s. m. — Pou.
La Rue, 1894 / France, 1907 : Certainement.
France, 1907 : Pou ; corruption de gou.
Got
Vidocq, 1837 : s. m. — Pou.
La Rue, 1894 / France, 1907 : Certainement.
France, 1907 : Pou ; corruption de gou.
Goteur
Halbert, 1849 : Paillard.
Delvau, 1866 : s. m. Débauché, libertin, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Libertin qui se plaît avec des souillons de cuisine et des souillons de tous genres, vulgo : Gothons.
France, 1907 : Paillard, débauché ; argot des voleurs.
Gothique
Delvau, 1866 : adv. Vieux, suranné, — dans l’argot du peuple.
Gothon
Ansiaume, 1821 : Fille de joie.
Aujourd’hui je vais picter et rigoler avec les gothons.
Delvau, 1864 : Abréviation de Margoton, qui signifie fille de mauvaise vie.
Delvau, 1866 : s. f. Cuisinière malpropre. Signifie aussi Coureuse, — dans l’argot des bourgeois.
Merlin, 1888 : Maîtresse, catin, comme ci-dessus. — Gothon est un prénom comme Margot.
Goton
France, 1907 : Abréviation de Margoton ; fille vulgaires, malpropre et de mœurs relâchées.
— Je ne vois qu’une chose, c’est qu’un garçon qui court les bastringues et les gotons ne risque que ses deux oreilles, tandis qu’une fille, en voulant agir comme lui, s’expose à en rapporter quatre au logis, d’oreilles.
(Albert Cim, Demoiselles à marier)
Les deux brutes se collètent et se culbutent dans le sable. Leurs muscles craquent !
Maintenant, le maigre est dessous. Le gros, pour décrocher la victoire, allonge la patte entre les cuisses de l’adversaire : il guigne les parties sexuelles… Veine ! S’il réussissait, ce serait le triomphe certain !
Et tous les pleins-de-truffe et les gotons, de jubiler au spectacle sinistre. Ça leur donne des émotions pas ordinaires… Une castration est opération rare et savoureuse.
(La Sociale)
On écrit quelquefois, mais à tort, gothon.
Or, partout, j’ai vu que les verres,
Tout larges qu’ils sont, ont un fond,
Que le sourire des chimères
Voile un ricanement profond ;
Que la plus belle des Lisettes
Finit par tourner en gothon ;
Qu’on se dégrise des grisettes
Comme on se blase du flacon.
(Alfred Delvau, Le Fumier d’Ennius)
Pleins de pudeur, nous constatons
Qu’au théâtre quelques gothons
Montrent leurs cuiss’s et leurs tétons.
(Catulle Mendès, Le Journal)
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