Home

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France, 1907 : Le foyer domestique et tout ce qu’il comporte dans son acception la plus plaisante et la plus douce. Mot d’importation anglaise. Nos voisins ont fait de l’amour du home une sorte de religion. La fameuse romance Home, sweet home (Foyer, doux foyer), dont l’auteur John Howard Payne était consul américain, est chantée dans toutes les familles de langue britannique.

Je retrouve mes bibelots, mes bronzes, mes saxes, mes tables de coin avec le livre préféré, tout ce qui crée le charme du home, tous ces petits riens qui, par leur accoutumance, constituent, en somme, le confort du foyer.

(Colombine, Gil Blas)

Certes, prétendre que la vertu est impossible sur les planches serait ridicule, — puisqu’il est reconnu que le rêve de la comédienne est d’aspirer au mariage, au home, à la famille. — Mais le théâtre n’étant pas précisément un coin de forêt vierge où l’on tient école de virginité, on a le droit de penser que celles qui s’y consacrent ont mille chances contre une pour subir, au moment où elles s’y attendront le moins, l’inévitable surprise des sens.

(Arsène Houssaye)

Homelette

Virmaître, 1894 : Homme tout petit. La ménagère n’a pas mis la quantité d’œufs nécessaire (Argot du peuple). N.

Homélie

Delvau, 1866 : s. f. Discours ennuyeux, — dans l’argot du peuple, qui se soucie peu des Pères de l’Église, et bâille aussi volontiers devant un sermon profane que Gil Blas devant les sermons religieux de l’archevêque de Grenade.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique