Delvau, 1866 : s. f. Verre à boire, — dans l’argot des francs-maçons. Ils disent aussi Canon.
France, 1907 : Le repas ; vieil argot, de lamper.
France, 1907 : Verre à boire ; argot maçonnique.
Lampe
Delvau, 1866 : s. f. Verre à boire, — dans l’argot des francs-maçons. Ils disent aussi Canon.
France, 1907 : Le repas ; vieil argot, de lamper.
France, 1907 : Verre à boire ; argot maçonnique.
Lampe (il n’y a plus d’huile dans la)
Rigaud, 1881 : Il est bien près de la mort, il n’a plus de forces. Il s’éteint comme une lampe, à laquelle l’huile manque.
Lampe bleue (la petite)
France, 1907 : L’œuvre de l’Hospitalité de nuit, appelée ainsi à cause de la lampe à verres bleus qui désigne le gite aux miséreux. L’expression pour caractériser cette hôtellerie où l’on a droit à trois nuits d’hospitalité seulement est de M. E. Caro ; elle est des plus heureuses, aussi est-elle restée.
La petite lampe bleue ! C’est ainsi, en effet, qu’elle se signale, sitôt la nuit close, quand la clientèle arrive, toujours trop nombreuse, hélas ! et quand les portes de l’admirable auberge gratuite se ferment forcément, pour cause de pléthore. Il y a plus de vagabonds, dans la grande ville, qu’il n’y a de places dans les quatre établissements de l’œuvre, obligés, tous les soirs de refuser du monde. Mais enfin, cela dure, sans bruit, sans tapage, faisant de la besogne salutaire, grâce à un concours qui ne se dément pas. Un abri pendant quelques nuits, des vêtements pour ceux qui n’en ont pas et aussi quelque nourriture réconfortante pour les plus malheureux, telle est la triple mission que des gens de cœur se sont donnée et qu’ils accomplissent avec un dévouement sans lacune et sans bornes.
(Charles Canivet, Le Soleil)
Lampe-à-mort
Rigaud, 1881 : Ivrogne endurci, ivrogne que rien ne peut désaltérer.
France, 1907 : lvrogne.
Lampée
d’Hautel, 1808 : Une lampée. Terme d’ivrogne qui signifie un grand verre de vin.
Boire tout d’une lampée. Avaler un verre de vin d’un seul trait.
Delvau, 1866 : s. f. Grand coup de vin, — dans l’argot du peuple.
Lamper
d’Hautel, 1808 : Boire à grands coups, sabler, avaler tout d’un trait les verres de vin.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Boire abondamment. On disait, il y a deux siècles : Mettre de l’huile dans la lampe pour emplir un verre de vin.
France, 1907 : Boire à longs traits.
— Il lampa coup sur coup deux verres d’eau-de-vie et, se levant brusquement, se précipita sur moi, laissa tomber sa face empourprée dans ma chevelure, y mit d’ardents baisers, et comme je rejetais cette tendresse trop violente, il s’affala à mes pieds on m’enlaçant la taille.
(Louis de Caters, L’Amour brutal)
Il avait soif d’avoir bavardé tout le jour, toute la soirée, et il s’arrêta devant sa commode, se versa un verre d’eau que, d’un trait, il lampa.
(Paul Bonnetain, Le nommé Perreux)
Il fallut en passer par une tournée générale, et comme j’avais déjà fortement lampé au déjeuner, ma tête était très échauffée en sortant du mastroquet.
(Sutter-Laumann)
Lampeur
d’Hautel, 1808 : Un bon lampeur. Franc buveur ; homme qui vit continuellement dans la débauche et l’ivrognerie.
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