Lancier

Lancier

d’Hautel, 1808 : Un chaud lancier. Un fanfaron ; un hâbleur, qui se vante d’actions qu’il n’a pas faites.

Lancier du préfet

Delvau, 1866 : s. m. Balayeur, — dans l’argot des faubouriens.

Virmaître, 1894 : Balayeur. Allusion au long manche du balai qui ressemble à celui de la lance des lanciers (Argot du peuple).

France, 1907 : Balayeur des rues.

Après la cérémonie bondieusarde, au lieu d’aller prendre les instruments qui leur ont fait donner le surnom de lanciers du préfet et de se mettre à faire la toilette de la voie, les insatiables cantonniers allèrent continuer la fête religieuse au siège de leur société, sans négliger toutefois d’y mélanger quelques distraction profanes.
À chaque signe de croix, il paraît que l’on buvait un coup.

(L. Sourdillon)

Dans l’argot de l’École de cavalerie, le lancier du préfet est le commissionnaire.

Les maîtres d’hôtel défilèrent d’abord. Puis les cafetiers, les loueurs de voitures, les bijoutiers, les libraires, les artistes capillaires ; enfin la noble corporation des commissionnaires et que nous appelions les lanciers du préfet. Ce sont eux qui portent les billets doux à ces dames, et vous donnent toutes les indications nécessaires ; de plus, ils sont électeurs.

(Théo-Critt, Nos Farces à Saumur)

Lancière

Vidocq, 1837 : s. f. — Boutique de foire. Terme des marchands forains et des voleurs de Campagne.

Lanciers

Delvau, 1866 : s. m. pl. Quadrille à la mode il y a une dizaine d’années. Danser les lanciers. Danser ce quadrille.

Lanciers (danser les)

Larchey, 1865 : « Quant à cet inévitable quadrille des lanciers, je ne vous dissimule pas qu’il commence à m’agacer cruellement le système nerveux. » — Alb. Second, 1857. — V. œil ! (Mon).


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique