Delvau, 1866 : s. m. Balayeur, — dans l’argot des faubouriens.
Virmaître, 1894 : Balayeur. Allusion au long manche du balai qui ressemble à celui de la lance des lanciers (Argot du peuple).
France, 1907 : Balayeur des rues.
Après la cérémonie bondieusarde, au lieu d’aller prendre les instruments qui leur ont fait donner le surnom de lanciers du préfet et de se mettre à faire la toilette de la voie, les insatiables cantonniers allèrent continuer la fête religieuse au siège de leur société, sans négliger toutefois d’y mélanger quelques distraction profanes.
À chaque signe de croix, il paraît que l’on buvait un coup.
(L. Sourdillon)
Dans l’argot de l’École de cavalerie, le lancier du préfet est le commissionnaire.
Les maîtres d’hôtel défilèrent d’abord. Puis les cafetiers, les loueurs de voitures, les bijoutiers, les libraires, les artistes capillaires ; enfin la noble corporation des commissionnaires et que nous appelions les lanciers du préfet. Ce sont eux qui portent les billets doux à ces dames, et vous donnent toutes les indications nécessaires ; de plus, ils sont électeurs.
(Théo-Critt, Nos Farces à Saumur)