Larante, larantequet

Larante, larantequet

France, 1907 : Quarante.

Tiens, j’te vas dir’ comment qu’on fait :
C’est pas malin… Tu vas au gonce,
Tu y dis : « T’as eun’ gueule qui m’plaît,
Viens-tu chez moi, mon p’tit Alphonse ? »
I’ dit : « Non » — mais c’est du chiquet.
Tu y r’dis : « Viens, mon p’tit Narcisse,
Viens, pour toi, ça s’ra qu’larant’quet. »
Et tu l’emmèn’ à la condisse.

(Aristide Bruant)

Non… vrai… ces chos’s-là ça m’dépasse !
Faut-i’ qu’eun’ gonzess’ soy’ paquet
D’prendre un franc cinquant’ pour eun passe
Quand on peut d’mander larant’quet.

(Aristide Bruant)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique