M.D., 1844 : Bête.
Lof
Lof
Lofat
Larchey, 1865 : Aspirant au grade de compagnon.
C’était pour le baptême d’un lofat… On devait le baptiser à la Courtille ; j’étais le parrain.
(La Correctionnelle)
Loff, loffe, loffard
France, 1907 : Niais, pleurard.
Le lof est le côté d’un navire qui se trouve frappé par le vent qui le fait crier. Le loffard, au bagne, est le forçat frappé par une condamnation à perpétuité et qui gémit comme un enfant sur son sort.
(Alfred Delvau)
Quand j’y pense, fallait-il que je fasse loff pour donner dans un godau pareil !
(Mémoires de Vidocq)
Loffard ou loff
Delvau, 1866 : s. et adj. Innocent, niais, pleurard, — dans l’argot des comédiens, qui ne se doutent pas qu’ils ont emprunté ce mot à l’argot des forçats, qui l’ont emprunté eux-mêmes à l’argot des marins. Le lof est le côté d’un navire qui se trouve frappé par le vent, qui le fait crier. Le loffard, au bagne, est le forçat frappé par une condamnation à perpétuité, et qui gémit comme un enfant sur son sort.
Loffat
Delvau, 1866 : s. m. Aspirant compagnon, — dans l’argot des ouvriers.
France, 1907 : Apprenti, aspirant compagnon ; argot des ouvriers.
Loffe
Rigaud, 1881 : Spectateur, — dans l’ancien argot des comédiens ; c’est-à-dire imbécile, naïf. Le mot est emprunté à l’argot des voleurs.
La Rue, 1894 : Niais, innocent. Pleurard. Faux. Mauvais.
Loffe, loffiat
Rigaud, 1881 : Niais, bêta.
Loffiat
Larchey, 1865 : Maladroit, imbécile.
France, 1907 : Stupide, bouché.
Loffitude
M.D., 1844 : Bêtise.
Delvau, 1866 : s. f. Niaiserie, bêtise.
Rigaud, 1881 : Bêtise, naïveté. — Bonisseur de loffitudes, pitre, charlatan. Mot à mot, diseur de bêtises.
France, 1907 : Simplicité, niaiserie. Bonisseur de loffitudes, diseur de balivernes.
Lofia
Ansiaume, 1821 : Imbécile, niais.
C’est un lofia qui roupille sans cesse et ne veut point travailler.
Lofiat
d’Hautel, 1808 : Idiot, homme simple, crédule et borné.
Avoir l’air un peu lofiat. Avoir l’air hébété, sot et emprunté.
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