Malingre

Malingre

d’Hautel, 1808 : Valétudinaire, cacochyme ; homme d’une santé foible et chancelante.

Malingrer

Larchey, 1865 : Souffrir (Vidocq). — Malingre se dit encore pour souffreteux.

Delvau, 1866 : v. n. Souffrir, — dans l’argot des voleurs.

Rigaud, 1881 / France, 1907 : Souffrir.

Malingreux

anon., 1827 : Ceux qui ont de fausses plaies.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Malade.

Bras-de-Fer, 1829 : Qui a de fausses plaies.

Vidocq, 1837 : s. — Ancien sujet du grand Coësré. Il y en avait de deux espèces. Les premiers avaient le ventre dur et gonflé comme des hydropiques ; les seconds montraient aux passans un membre rongé d’ulcères. Les uns et les autres demandaient l’aumône dans les églises ; ils allaient, disaient-ils, en pélerinage à Saint-Merry.

Halbert, 1849 : Ceux qui ont de fausses plaies.

Delvau, 1866 : s. et adj. Souffreteux, — dans l’argot du peuple.

Rigaud, 1881 : Anciens sujets de la Cour des Miracles, chargés d’exhiber de fausses plaies.

France, 1907 : Faible, chétif. C’était autrefois une variété de mendiants qui simulaient des maladies ou se faisaient des plaies factices.

Malingreux sont ceux qui ont des maux ou plaies dont la plupart ne sont qu’en apparence.

(Le Jargon de l’argot)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique