Marquer

Marquer

d’Hautel, 1808 : Marquez cette chasse. Pour, souvenez-vous de cette action, je m’en vengerai.

M.D., 1844 : Avoir l’air riche.

Marquer (bien)

Rigaud, 1881 : Être bel homme. — Avoir belle prestance, avoir une physionomie qui prévient en votre faveur. — Marquer mal, avoir mauvaise mine, mauvaise façon.

Marquer (ne plus)

Delvau, 1866 : v. n. Vieillir, — dans l’argot des faubouriens.

Rigaud, 1881 : Être vieux.

Virmaître, 1894 : Femme qui n’a plus d’échéance à chaque fin de mois (Argot du peuple).

Marquer à la fourchette

Virmaître, 1894 : Marchand de vin qui majore ses notes. Allusion aux quatre dents de la fourchette ; il fait quatre raies à la fois (Argot du peuple).

France, 1907 : Système employé par les cafetiers et les restaurateurs chez qui l’on a crédit et qui marquent deux ou trois consommations quand vous n’en avez qu’une. Ils se rattrapent ainsi sur les clients qui payent des pertes que leur font subir ceux qui ne payent pas.

Marquer avec une fourchette

Delvau, 1866 : v. a. Exagérer le compte d’un débiteur, en marquant 4 quand il a dépensé 1, — ainsi qu’il arrive à beaucoup de cafetiers, de restaurateurs, de tailleurs, pour se rattraper sur une bonne paye, distraite, des pertes qu’ils ont subies avec une mauvaise, plus distraite encore.

Marquer le coup

Delvau, 1866 : v. a. Toucher légèrement son adversaire, — dans l’argot des professeurs d’escrime, boxe, etc.

Delvau, 1866 : v. a. Trinquer, — dans l’argot des ouvriers.

Rigaud, 1881 : Trinquer.

Marquer les points

Rigaud, 1881 : Être troisième dans une partie qui devait être carrée. Assister aux épanchements de deux cœurs amoureux.

Marquer son linge

Delvau, 1866 : v. a. Embrener sa chemise ou sa culotte. Argot du peuple.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique