d’Hautel, 1808 : Il a des mille et des cents. Pour dire, que quelqu’un a beaucoup d’argent ; qu’il est très à son aise.
Fustier, 1889 : Argot des libraires. L’édition totale d’un ouvrage, d’un roman quelconque, étant donné — ce qui est une supposition — que cet ouvrage est tiré à mille exemplaires.
Depuis quelque temps on lit sur la couverture des volumes d’une maison de librairie : Premier mille ou sixième mille ou dixième mille. Mille quoi ? Mille exemplaires, cela se devine, mais cela n’en est pas moins de l’argot et quel argot !
(Événement, 1883)
Le dernier roman de M. Daudet a eu une envolée heureuse. Le cinquantième mille est depuis longtemps dépassé.
(Français, juillet 1884)
France, 1907 : Voir Mettre dans le mille.
Fera-t-il beau, fera-t-il laid ?
C’est un problème difficile,
Chacun prédit ce qui lui plaît :
Tant mieux si l’on met dans de mille !