Moc
Moc
France, 1907 : Gobelet breton.
Les enquêtes et les contre-enquêtes s’étaient succédé à grand renfort de mocs de cidre et de coups de penbass. La question tournait à l’aigre ; la politique commençait à l’exploiter à propos d’une élection prochaine : il était temps d’en finir.
(Léon de Tinseau, La Meilleure Part)
Moc-aux-Beaux
Fustier, 1889 : Quartier de la place Maubert. — On dit aussi Mocaubocheteau.
Les mèques de la Mocaubocheteau, v’là des mèques sérieux, des gonsiers qui crachent noir comme de l’encre…
(Humbert, Mon bagne)
France, 1907 : Quartier de la place Maubert ; argot des voleurs. Jeu de mot.
Moc-aux-beaux, mocaubocheteaux
La Rue, 1894 : Le quartier Maubert.
Mocassin
France, 1907 : Souliers ; allusion aux chaussures des Peaux-Rouges appelées mokissin.
Mocassins
Delvau, 1866 : s. m. pl. Souliers, — dans l’argot des ouvriers qui ont lu les romans américains de Cooper, de Gabriel Ferry et de Gustave Aymard.
Moche
La Rue, 1894 : Laid.
Rossignol, 1901 : Laid, bête. On dit aussi mouche. Une personne laide est moche. Une vilaine pièce de théâtre est moche.
France, 1907 : Laid, mauvais.
France, 1907 : Paquet de vers qu’on attache an bout d’une ligne pour amorcer.
anon., 1907 : Laid.
Moco
France, 1907 : Sobriquet donné aux Marseillais.
— Sais-tu bien te déguiser ?
— Je suis passé maitre dans cet art. Je me travestirai en Marseillais un peu grotesque. J’ai habité Marseille et je sais imiter l’accent des mocos.
(Simon Boubée, Le Testament d’un martyr)
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