Momie
Momie
d’Hautel, 1808 : C’est une momie d’Égypte. Se dit, par ironie et par mépris, d’une femme indolente, paresseuse, insouciante, qui ne se hausse ni ne se baisse ; que rien ne peut émouvoir.
Delvau, 1866 : s. f. Homme ou femme sans énergie, qui n’aime pas à se remuer.
Mômier
France, 1907 : Cafard, hypocrite religieux, faiseur de momeries et débiteur de patenôtres.
C’est le sobriquet donné autrefois aux calvinistes, principalement aux calvinistes suisses.
Il paraît qu’avoir sauvé une femme russe de la potence et un républicain français du peloton d’exécution constitue un crime aux yeux des mômiers protestants, décidément aussi abjects que les sacristains catholiques.
(Henri Rochefort)
Momière
Delvau, 1866 : s. f. Sage-femme, — dans l’argot des voleurs. Ils disent aussi Momeuse et Madame Tire-môme.
Mômière
Rigaud, 1881 : Sage-femme, — dans le jargon des voleurs. Les variantes sont : Mômeuse, déballeuse de mômes.
Momière, momeuse
France, 1907 : Sage-femme, appelée aussi tire-môme et tire-monde. Au XVIIe siècle, on la nommait Madame du guichet, ou portière du petit guichet.
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