France, 1907 : Ce vieux dicton fait allusion aux dépenses et naturellement aux goûts des Maures, des Juifs et des chrétiens. Les Maures, prodigues galants et fastueux, se plaisent aux fêtes et à l’éclat ; les Juifs, avares et parcimonieux d’ordinaire, ne reculent devant aucune dépense pour célébrer dignement les fêtes de Pâques ; outre les repas et les réjouissances en l’honneur de leur agneau pascal, ils distribuent à leurs amis même d’une religion différente des pains azymes, ornés de rubans, sans rien demander en échange ! Quant aux chrétiens, chicaneurs, bavards et de mauvaise foi, ils se ruinent en procès.
Mores en noces, Juifs en Pâques, chrétiens en plaidoyers dépensent leurs deniers
Mores en noces, Juifs en Pâques, chrétiens en plaidoyers dépensent leurs deniers
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