Delvau, 1866 : v. n. Sentir, flairer.
France, 1907 : Se cacher, se glisser : littéralement, se mettre dans un trou ou passer à travers le trou comme un rat ; patois de l’Est et du Centre. Se musser, se fourrer dans un trou, sous une table. Le mot est vieux, on le trouve dans les Cent Nouvelles (XVe siècle) :
Il nous faut musser quelque part céans.
Une rue de Paris où l’on reléguait les filles perdues portait le nom de Pute-y-musse (Putain s’y cache) ; elle est devenue par corruption rue du Petit-Muse ; de même la rue Gilles-Cœur, qui porte encore ce nom gravé dans la pierre de sa première maison sur le quai, est devenue ridiculement rue Git-le-Cœur.
France, 1907 : Sentir, flairer.