Noyaux

Noyaux

Larchey, 1865 : Les pièces de monnaie. — Du vieux mot noiau : bouton d’habit. V. Roquefort.

Le sacré violon qu’avait joué faux, Voulut me demander les noyaux.

(Vadé, 1760)

Tu jouis des noyaux du défunt banqu’rout’mard.

(Festeau)

Delvau, 1866 : s. m. pl. Pièces de monnaie, — dans l’argot des faubouriens. L’expression est plus que centenaire, comme le prouvent ces deux vers de Vadé :

L’sacré violon qu’avait joué faux
Voulut me d’mander des noyaux.

France, 1907 : Argent ; on dit aussi pépins.

Voyant qu’dans l’jardin on dansait,
J’alions danser notre menuet… !
L’sacré violon qu’avait joué faux
Voulut me d’mander des noyaux.

(Vadé)

Noyaux de pêche (rembourré avec des)

Rigaud, 1881 : Horriblement mal rembourré, très dur ; se dit d’un siège dont les élastiques ont rendu l’âme, des banquettes, et même des fauteuils d’orchestre de certains théâtres.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique