d’Hautel, 1808 : J’y pense autant qu’à m’aller noyer. Pour je n’y pense pas le moins du monde ; je suis à cent lieues de cette chose.
Qui veut noyer son chien, dit qu’il a la gale. Signifie que lorsqu’on en veut à quelqu’un, on trouve des prétextes pour le perdre.
Noyer son chagrin dans le vin. Pour, s’enivrer, chasser la mélancolie avec le jus de Bacchus.
Il se noie dans un déluge de paroles. Se dit d’un mauvais orateur, d’un auteur diffus et incompréhensible.
Noyer
Noyer
Noyer dans la mare à grapin (se)
France, 1907 : S’embrouiller, perdre le fil de son discours.
L’auteur des Meilleurs Proverbes français et étrangers raconte ainsi l’origine de ce dicton :
Emmanuel de Coulanges, auteur de spirituelles chansons et parent de Mme de Sévigné, était conseiller au Parlement. Exposant un jour, devant les juges, le procès de deux paysans qui se disputaient une mare d’eau, et dont l’un se nommait Grapin, il perdit le fil de son discours et le termina ainsi brusquement : « Pardon, Messieurs, je sens que je me noie dans la mare à Grapin et je suis votre serviteur. »
Noyer dans un verre d’eau ou dans un crachat (se)
France, 1907 : Se dit d’une personne à qui tout tourne mal, qui échoue devant le moindre obstacle, d’un malchançard enfin. Les Anglais disent dans le même sens : « Il tomberait sur le dos, qu’il se casserait le nez » (He would fall on his back, and break his nose).
Argot classique, le livre • Telegram