Fustier, 1889 : Officier.
Il a tout pris, le vieil off, et le lit du major et sa femme.
(A. Delpit : Figaro, février 1887)
Off
Fustier, 1889 : Officier.
Il a tout pris, le vieil off, et le lit du major et sa femme.
(A. Delpit : Figaro, février 1887)
Offenser
d’Hautel, 1808 : Il n’y a que la vérité qui offense. Pour dire, rien n’est plus sensible que de s’entendre reprocher des fautes dont on s’est rendu coupable.
Obsequium amicos, odium veritas parit. Ter.
Office
d’Hautel, 1808 : Il a acheté un office de trépassé. Pour, il est mort.
Officemar
Hayard, 1907 : Officier.
Officier
d’Hautel, 1808 : Il officie bien à table. Pour, c’est un bon convive, un bon vivant, un homme de bon appétit, qui tient un rang distingué à table.
d’Hautel, 1808 : Officier de la manicle. Filou, fripon, coupeur de bourses.
Delvau, 1866 : s. m. Garçon d’office, — dans l’argot des limonadiers.
Rigaud, 1881 : « Tous les jolis bonbons glacés ou en sucre candi, exposés aux étalages des marchands confiseurs, sont l’ouvrage des officiers. »
(P. Vinçard, les Ouvriers de Paris)
Rigaud, 1881 : Garçon d’office dans un café. Il fait chauffer le café, prépare les grogs et souvent lave la vaisselle.
Rossignol, 1901 : Celui qui rince les verres dans les cafés et restaurants.
France, 1907 : Garçon d’office ; argot des domestiques.
Officier de guérite
Merlin, 1888 / France, 1907 : Simple soldat.
Officier de la manicle
France, 1907 : Escroc ; argot des voleurs.
Officier de loge
Delvau, 1866 : s. m. Frère chargé d’un office, — dans l’argot des francs-maçons.
France, 1907 : Frère maçon chargé d’un office dans sa loge.
Officier de tango
France, 1907 : Tricheur au jeu.
Officier de tango, de topo
La Rue, 1894 : Tricheur au jeu, grec.
Officier de topo
Delvau, 1866 : s. m. Homme qui triche au jeu de la bassette, — dans l’argot des joueurs. On dit aussi Officier de tango.
Officier du pont-neuf
France, 1907 : Sobriquet donné aux filous et coupeurs de bourses à l’époque où le Pont-Neuf était couvert de boutiques.
Officier payeur
Merlin, 1888 : Le camarade qui acquitte le montant des dépenses faites au cabaret.
France, 1907 : Camarade qui paye à boire.
Offrande
d’Hautel, 1808 : À chaque saint son offrande. Pour dire, il faut rendre des civilités, des devoirs à tous ceux qui ont du pouvoir ou du crédit dans une affaire, et honorer chacun selon son rang.
Offre de Saint Crépin
France, 1907 : Offre qui n’est jamais réalisée.
On qualifie ainsi, dit Champollion-Figeac, les offres que font les personnes habituées à en faire beaucoup et qui n’en réalisent aucune. Ce proverbe particulier à Grenoble doit son origine à un vieux tableau qu’on voyait autrefois dans une chapelle dédiée à saint Crépin et à saint Crépinien, frères martyrs. Celui-ci, un tranchet à la main, coupe des souliers, et saint Crépin en donne une paire à un pauvre qui lui demande l’aumône ; mais, comme ces souliers ne sortent jamais de la main du saint qui les offre, on a fait de là le dicton offre de saint Crépin.
(Nouvelles Recherches sur les patois ou idiomes vulgaires de la France)
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