Pâtée

Pâtée

d’Hautel, 1808 : Au propre, nom que l’on donne aux alimens que l’on prépare à certains animaux ; et par une extension basse et triviale, à la nourriture de l’homme.
Aller manger la pâtée. Pour aller prendre de la nourriture, ses repas accoutumés.
C’est une véritable pâtée. Se dit par mépris, des mets, des alimens qu’on a laissés trop cuire, et qui sont en bouillie.

Larchey, 1865 : Correction.

Il avait voulu manger un grand gaillard. Aussi a-t-il reçu une pâtée.

(Delagny, les Souteneurs, 1861)

Delvau, 1866 : s. f. Correction vigoureuse et même brutale. Recevoir une pâtée. Être battu.

Delvau, 1866 : s. f. Nourriture, — dans l’argot des faubouriens. Prendre sa pâtée. Déjeuner ou dîner.

France, 1907 : Volés, raclée ; argot populaire.

Pâtée (donner la)

Rigaud, 1881 : Donner des coups. — Recevoir la pâtée, recevoir quelque chose de solide en fait de coups, comme une pâtée. On dit plus fréquemment : tremper la soupe.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique