d’Hautel, 1808 : Les riches ont leur paradis en ce monde. Pour dire, qu’ils y ont toutes leur commodités, qu’ils y goûtent toutes les jouissances de la vie.
Il a heurté à la porte du paradis. Se dit d’un homme qui a été dangereusement malade.
C’est le chemin du paradis, on n’y va qu’un à un. Se dit en plaisantant d’un chemin difficile et fort étroit, où l’on est obligé de passer l’un après l’autre.
Paris est le paradis des femmes, le purgatoire des hommes, et l’enfer des chevaux. Jamais proverbe ne fut d’une plus exacte vérité.
Il croit être en paradis. Se dit de quelqu’un qui passe tout d’un coup d’un emploi pénible et turbulent à une condition douce et paisible, ou qui est dans la joie et l’ivresse.
Delvau, 1866 : s. m. Amphithéâtre des quatrièmes, — dans l’argot des coulisses.
Delvau, 1866 : s. m. La fosse commune, — dans l’argot ironique des marbriers de cimetière.
France, 1907 : Amphithéâtre des quatrièmes, les places lus plus élevées d’un théâtre.
À l’orchestre d’un théâtre du boulevard, un spectateur demande à son voisin en levant les yeux vers les dernières places :
— Pourquoi diable appelle-t-on cela le Paradis ?
— Sans doute parce que c’est le ciel relativement au parterre, répond celui qu’on interroge.
— Du tout ! s’écrie Dumas fils, c’est parce qu’on y mange des pommes.
(Eugène de Mirecourt)
France, 1907 : Jeu de marelle, à cause du nom donné au point gagnant ; patois meusien.
